Rester couché est parfois la meilleure option disponible

La situation peut paraître exagérée, j’en conviens. Il pleut des balles. D’ailleurs, il m’apparaît très probable que vous, qui recevez mon témoignage, ayez l’impression que j'utilise une métaphore à la fois savante et imagée. On se dira qu’il doit pleuvoir avec une puissance suffisante pour que j’apparente l’eau qui tombe aux projectiles mentionnés plus tôt. Eh bien, on se dira des conneries, car je puis affirmer que la poésie et l’art des mots n’ont aucune place au sein de l’averse qui m'occupe en ce moment.

Il pleut des balles. Des munitions d’arme à feu, en métal. Quel métal en particulier? Je ne sais pas vraiment avec quoi on fabrique ces trucs. Je crois pouvoir reconnaître du neuf millimètres, pour en avoir utilisé, mais mon expertise en la matière s’arrête là. Expertise qui, de toute façon, ne me serait pas d’une grande utilité. J'ai une de ces cochonneries logée dans le bras, ce qui rend mes manœuvres d’évitement plutôt laborieuses. Et comiques, j’imagine. Quoique je n’aie moi-même pas une envie particulièrement forte de rire.

J’aurais du rester couché. On utilise souvent cette expression, mais rarement avec une raison aussi valable que la mienne. "J'ai mal à la tête"... bla bla bla. Il va sans dire que moi, au contraire, je me plains avec justesse. Mon plan était parfait, jusqu'à l'arrivée surprise de ce connard. Ce connard qui m'a forcé à fuir dans ce maudit désert. Oui, c’est exact, un désert. Quelconque. Rempli de sable, comme les autres. Voila le théâtre de mon histoire.

Je comprends que vous n’ayez pas déjà une image claire de mes alentours et que ceci pourrait vous sembler être une information forte intéressante. Utile à votre compréhension et au décorticage de mes dires. Vous souhaitez aussi, probablement, la voir suivie d’autres informations qui pourraient contribuer à l’objectif de clarté entamé par ma répétition du mot «désert». Et je suis bien sûr le seul qui pourrait répondre à ce souhait. Après tout, c’est ma tronche qui raconte cette blague. Sans explications élaborées, sans séquence descriptive explicite, comment pourriez-vous imaginer mes environs avec exactitude? Vous ne le pourriez pas. C’est pourquoi il faudrait que je vous en dresse un portrait plus approfondi. Dans l'intérêt de ce récit. Le ferai-je? Non. Cela m’emmerderait beaucoup. Je dirai donc simplement que j’ai du m’enfuir dans le désert. Un désert qui restera anonyme. Que cette étendue déprimante est d’une chaleur et d’une sècheresse tout à fait merdiques. Que je la hais, voila. Je la hais un peu plus à chaque goute de sueur acide qui perle de mon front et me brûle les yeux.

Mon entrée dans ce carré de sable inintéressant s’est effectuée à bord d’un véhicule quelconque, du genre quatre roues, un volant. Du genre vide d’essence aussi, apparemment. Bien que j’aie pu semer mes poursuivants, peu de temps s’est écoulé avant que je sois en rade, contrarié, assoiffé et de très mauvaise humeur.

Et maintenant, il pleut des balles.

Ohhhh, je peux presque lire vos pensées. Vous vous dites que finalement je n’ai semé personne, qui que ce «personne» puisse être, qu’on me tire dessus et que le mot «pluie» n’est qu’un amusant choix lexical. Etes-vous mentalement handicapé(e)? Je crois avoir clairement indiqué qu’il tombe littéralement des balles. À la verticale, comme toute précipitation digne de ce nom. Ne me demandez pas comment cela est possible, car je trouve l’idée aussi farfelue que vous. Pleut, pleut pas. Cette averse n'a aucun rythme. Elle tombe à intervalles irréguliers, presque toujours à la verticale toutefois, une balle touchant toujours le sol près du point d'impact de la précédente. Toujours près de moi, mais juste assez pour que la première goutte ne m'atteigne pas. Juste assez pour que je voie ou elle tombe et que je puisse tenter d'éviter les suivantes. J’ai le souffle court à force d’essayer d’éviter de me faire hacher menu par la pluie, et je n’ose pas imaginer mon sort quand je serai vraiment épuisé. Cela me paraît inévitable. Je peux au moins me consoler du fait que celui qui m'a envoyé ici à payé pour avoir fait foirer mon plus grand coup. Il à au moins trente livres de métal dans la poitrine. Hahaha, bien fait!

Ahhh! Il s’en est fallu de peu pour que celle-ci ne rendre inutile mon bras numéro deux. Tellement proche de mon épaule que j’ai entendu le sifflement du projectile facétieux. Je n’y comprends rien. Peut-être suis-je devenu fou. Rien de surprenant à cela vu les choix qui m’ont amené ici. De moindres hommes auraient perdu l’esprit bien auparavant. À condition d’avoir une conscience, j'imagine. Je serais dans un bien plus grand pétrin si j'avais à en transporter une.

Merde! Voila qu’un ricochet m'envoie une balle directement dans la jambe. Ma meilleure jambe! Merci beaucoup, averse à la con, je n’avais surtout pas besoin de ce membre. Quelle chance incroyable. Ce n’est pas drôle du tout. Je n’apprécie pas cette plaisanterie débile! Maintenant je dois essayer de rester vivant en n’utilisant qu’une seule jambe. Mon cœur est sur le point d’exploser, à force de danser dans le sable comme un imbécile. Disons que j’ai accompli des choses plus simples que la chorégraphie qui me permet d’échapper à une pluie de balles en plein milieu de dunes torrides, sans eau et avec deux membres mutilés. Du moins, j’en suis presque sur. Il fait trop chaud. La douleur est de moins en moins intense mais ma poitrine est remplie de clous. Je perds beaucoup de sang.

Ce gars n'aurait jamais dû débarquer. Mon plan était pourtant parfait.

J’ai trop chaud. La sueur à cessé de s’écouler des pores de ma peau écorchée par le sable. Je ne comprends pas pourquoi cela m'arrive. Au moins, il à payé. Une punition méritée.

Je ne comprends pas cette pl


L'usine silencieuse

Un pas en suivant un autre, vous entrez dans l'immense espace.

L'air est lourd. Son épaisseur semblable à du caramel, irrespirable.
Vous sentez le métal de vos chaînes, la puanteur de billets de banque.

L'air est léger, c'est de l'eau fraîche.
Vous sentez vos couvertures.
Vous sentez les rayons d'un soleil qui ne brille que pour vous.

Un pas après l'autre, vous avez l'impression d'avancer.
Seule ne laissant aucun doute la pesanteur de vos bottes.

L'air se raréfie. Il ne vous reste plus, pour respirer, que du temps.
Il ne vous reste plus qu'a respirer des airs passés.
Une vieille berceuse est votre oxygène.

Un pas à la suite de l'autre. Indépendants de votre volonté.
Leur mouvement immuable, la pesanteur accrue.

Le plafond est bas, la claustrophobie vous assaille.
Vous avancez au sein d'un cercueil.
Il vous tient au chaud.

Le plafond disparaît. Vous êtes libre.
Stationnaire dans un berceau plus gros que le vide.
Le vent souffle. Glacial.

Un pas... et puis un autre. Vos semelles se détachent, leurs talons fondent.
Vos poings crispés sont plus lourds encore.

Autour, d'imposantes machines oeuvrent, menaçantes.
Ni pourquoi ni comment, mais avec persévérance.
Elles ne font aucun bruit.

Et vos pas non plus.

Autour, les machines.
Espacées par une distance incalculable.
Vous tombez à genoux.

Debout.
Il reste des pas à faire. Bien d'autres encore, à ne pas faire.
Votre sang est bouillant. Il fait fondre vos chaînes en coulant le long de vos bras.

Debout.
Vos cris sont inaudibles. Vos poings faits de verre.
Il n'y a personne à combattre ici. Aucune révolte qui ne soit déjà en branle.

Un pas, c'est un début. Respirez l'odeur des cadavres.
Vous êtes aveugle, c'est votre seul repère.

Un pas, et puis deux. Vous êtes en route. Le métal incandescent des maillons brisés est moins lourd.
Vos pieds nus sont faciles à déplacer.

Quelque part, au milieu de l'usine silencieuse, il n'y aura plus de pas.
Il n'y aura plus de poids.

Ou peut-être pas.

BIÈRE!

Il y a de ces journées ou un homme ne souhaite qu'une chose. Ou ses désirs passés, ses désirs futurs et ses obligations ne veulent plus rien dire. Pour servir de tels moments d'allégresse, meublés du sentiment d'avoir accompli son devoir, l'homme inventa la Bière. Ou est-ce la Bière qui inventa l'homme? Question pertinente vu la magnificence divine du breuvage mais cela nous mettrait hors du contexte que j'espère donner aux présentes lignes. Donnez-moi une seconde...une bonne gorgée me rappellera ce fameux contexte.

AH! Rien au monde ne saurait me satisfaire plus, en cet instant, que la bouteille d'alcool bon marché que je dépose sur l'accoudoir. Rien. J'ai méritée cette bouteille. Je l'ai méritée en versant mon sang, ma sueur, toute la journée pour un bureaucrate insignifiant...n'est-ce pas? Tout a fait! Cette bouteille n'est pas remplie de bière. Pas vraiment car la est la beauté du liquide merveilleux. Elle est remplie de ma persévérance, de mon ardeur, de ma valeur! Cette bouteille est remplie de moi. Elle EST moi! Je suis la Bière!... permettez-moi de m'en assurer.

AH! Chaque gorgée est meilleure que la dernière. Un cadeau de moi à moi pour souligner l'admiration que je me porte. Avec raison, dois-je l'ajouter? Ma gorge brûle, mon foie se lamentera mais mon âme est en paix. Mon karma est en équilibre parfait. Je suis un homme bien, bien, bien...Ce qui me fait penser...J'avais l'intention d'écrire en rapport avec sce mot, il me semble. Équilibre...équilibre...

MON DIEU!

Désolé. Il m'apparait que l'accoudoir d'une chaise berçante n'était pas un trône adéquat pour mon elixir. Mais cela est peu important, j'ai sauvé tout ce qui s'était répandu sur le sol. À genoux! Tel que doivent se prosterner les enfants de la Bière! Et puis il ne me reste pas assez du merveilleux nectar pour que je le gaspille. Oh! Cosmos! Je te remercie d'avoir guidé mes pas vers cet endroit ou les asiatiques la vendent. Je suis un homme comblé. Il y a de ces journées ou je n'ai besoin de rien d'autre, l'avais-je dit? Bref, il me semble qu'est venu le temps d'ajouter ne serait-ce qu'une poignée de mots pertinents à cet écrit....Voyons, voyons...Plus tard. Il me reste encore à boire...

Hi, hi, hi...

Ha, ha...

HAHAHAHAHA!

Pensée fugitive de l'état de mon porte feuille. Vide, bien sur. Cela ne m'émeut guère, bizarrement. Je ne suis pourtant qu'a peine imbibé. Il est parfois bon de ne pas s'en faire. Allez, j'ai besoin d'en ouvrir une autre. Viens ici, toi...

MON DIEU!

Merde! J'ai perdu quelques gouttes de celle-là. Mais j'ai bu ce qu'il en restait d'un seul trait, pour compenser! MAGIE!

HAHA!

J'aime bien la Bière. Je crois qu'elle m'aime bien aussi. Plus que l'autre, cette ingrate. J'aurais aimé qu'elle m'écoute. J'aurais aimé...

Aïe. Ça fait du bien. Je ne donnerais pas cher de ma peau sans cette potion salvatrice. He, he, lisez comme j'emplois de grands mots. Je ne peut qu'être en possession de tous mes moyens. C'est dommage, le contraire aurait pu constituer une bonne défense...

Ouf! Mon foie punira ces excès. N'aie-je pas déjà affirmé la même chose? J'apprécie cette ironie dans mes propos.

J'aurais dû aller travailler ce matin. ELLE aurait dû aller travailler ce matin. Mon vocabulaire impressionnant n'aura rien empêché.

Aïe, aïe, aïe. Quel gâchis. Je parle de moi bien sur...par d'elle.

Le hoquet m'assaille, pardonnez-moi. Amusant comme j'ai l'impression de vous avoir, lecteur, tout près de moi alors que je ponds ce récit. Tout à fait approprié, aussi. Sans témoin, ma sortie ne saurait être réussie. Peut-être aurais-je dû me calmer. Peut-être aurais-je dû rester sobre. Alors...

Peu importe. Ma caisse est vide et je suis ennuyé. Dieu merci, la Bière était bonne. Mais, abrégeons, je m'endors.

Vous la retrouverez sûrement bientôt. C'est moi qui l'aie poussée. Elle n’a pas souffert je pense.

Voila.

Quant à moi, je ne crois pas aller bien loin.

HAHAHAHA! Quel puissant mot d'esprit...

Bon, je crois que c'est assez serré.

Je ne suis pas un homme violent

Depuis mon lever ce matin... les gens qui croisent ma route meurent. Physiquement, j’ai moi-même connu de meilleurs jours, ma tête étant d’une lourdeur insupportable, comme accablée du poids de toutes les gueules de bois que j’aie expérimentées jusqu'à présent. Je peine à la transporter, et il semble qu’elle ne veuille pas me suivre, de toute façon. De plus, je me sens étrangement poisseux. Sale, comme si j’avais passé la journée à nager dans un marécage. Un marécage particulièrement atroce. Particulièrement puant, et plus que certainement rempli d’une eau rougeâtre. Bref, je suis couvert de sang. Un peu du mien, beaucoup du leur. Je parle ici de mes victimes...

Mes victimes.

Ces mots me rendent mal à l’aise, à vrai dire. Ils me paraissent un tantinet trop dramatiques. Trop proches de mes agissements, si peu caractéristiques de ma personne. Je ne suis pas un homme violent... déclaration, j’en conviens, rendue ridicule par ma tenue teintée de restes humains. Il m’apparaît, alors que je fouille ma mémoire embrumée, que jamais je n’aurais fait mal à une mouche, avant aujourd’hui. Avant la piqûre.

La piqûre?

Tiens donc. Ce nouveau souvenir, j’en ai l’intime conviction, me lie aux meurtres que j’ai commis en cette journée qui, ma foi, est fort agréable. Chaude, mais pas humide. Ensoleillée. Paisible. Ne devrai-je pas être... troublé, à présent? Mon pouls, à tout le moins, aurait dû trahir une quelconque accélération de mon rythme cardiaque.

Rien

Mentalement, je me sens aussi calme que la température. Un bloc de béton s’est substitué à mon cerveau, et une douleur intense irradie mon corps mais je me sens plus serein que trois camions remplis de moines tibétains. Trois gros camions.
Comme ceux qui viennent d’arriver.

Perdu dans mon évaluation introspective, je n’avais pas remarqué les camions. Les camions qui se vidaient. De leurs passagers, armés jusqu’aux dents. Jusqu’aux plombages sur leurs dents, dis-je. Moins sereins que moi à en juger par leur empressement à pointer leurs fusils sur ma personne. L’un d’eux crie au travers un porte-voix. Je saisis quelques mots au vol...

Mains... sol... des imbécillités de ce genre.

Leurs ordres ne me disent rien. De toute façon, on les appelle des « amalgames dentaires ». Vraiment. Les plombages ne contiennent plus de plomb. On dit que c’est mauvais pour la santé... tout comme moi, vraisemblablement, mon étrange quiétude cédant rapidement la place à quelque chose de beaucoup moins pacifique. Les gens qui m’entourent nuisent à mon équilibre. Ils perturbent mon karma.
Je ris. Un son métallique accompagne mon hilarité. Ce doit être le son des armes qui sont parées par ces hommes, autour.

Peu importe. Cette expérience me sera très utile.

Indubitablement. Voilà un bien gros mot, un mot qui vaut certainement une centaine de dollars, mais dans le contexte actuel, il me semble approprié. Oui, car cette expérience lui sera très utile. À lui.

L'Eurynome.
Ma tête ne pèse plus rien. Mon corps encore moins. Mon karma est en pièce, mon aura souffre de la présence de ces imbéciles qui crient...

Rage.

C’est elle qui m’envahit, prenant son quart de travail, reléguant au deuxième plan tout ce que j’ai pu ressentir en ce jour. Les moines ont quitté leur méditation, sauté des camions pour aller semer le grabuge dans un temple, armés de pelles, de peinture aérosol... Je ris de plus belle. Je ne me sens plus sale. Le sang qui me perturbait m’habille maintenant mieux que le plus sobre des complets. Mieux que la plus luxueuse cape des rois du passé. Le sang est mon habit de travail.

Ma couverture. Ma médaille.

Je m’élance, accompagné dans cet élan funèbre par les bruits des projectiles, vils, m’étant destinés, trop lents. Je comble la distance me séparant des insignifiants hommes de paix à une vitesse impossible. Aussi peu  plausible que la paix qu'ils espèrent acheter par leurs armes. Je suis invulnérable et ils sont ridicules.

Donc je crève les yeux du premier.
Je me casse un ongle.

Je casse les côtes du deuxième.
Je me casse une cheville.

Je fends le troisième en deux.
Et je me casse un bras.

Une couche de plus à mon habit. Une couche de plus, qui séchera par dessus la première, et solidifiera mon armure. Je ne suis pas un homme violent, mais cette douche de sang est agréable. Elle endort la douleur.

Je ne me suis pas réveillé chez moi, ce matin.

Un souvenir de plus qui surgit a un moment fort étrange, je dois dire, sa pertinence noyée dans le déluge d’une rage aveugle, de ma soif de carnage.

Quatre, cinq, six...

J’ai été distrait. Le septième avait des nerfs d’acier, et tirait comme un champion. Assez pour me sectionner un bras.

Je déchiquette le septième, car il me reste mes dents.
Et j’en perds quelques-unes. Les os humains sont d’une dureté surprenante. J’aurai du mal à digérer ceux que j’ai avalés.

Je défonce le crâne du huitième.
Et puis je recommence, car il a la tête solide.

Et je ne crois plus que je sois reconnaissable. Ce qui ne m’importe pas vraiment. J’en ai tué huit, de ces perturbateurs agaçants. Le sang qui gicle des mes multiples blessures me fait ressembler à une passoire et mon nouveau teint blanchâtre doit être fort séduisant. Il me tarde de me regarder dans une glace. Mon esprit se remplit d’encouragements, une voix résonne. J’ai peine à en déterminer la provenance. Comme une berceuse à l’inverse, chantée au réveil plutôt qu’au coucher.

Tu est une aberration, une erreur, une anomalie. Tel que je t'ai fait.

Je crois que le neuvième sera le dernier. Il y a des limites à ce que je peux faire, cloué au sol, tous mes membres en pièces.

Je roule vers le neuvième, lui fracasse les tibias.

Et c’est la dernière chose que je fais. Quelque part un homme jubile, sa soif assouvie au travers moi, son expérimentation un succès.

Je n’ai jamais été un homme violent.